Albert Verley, né en 1867, est le fils d’un propriétaire de sucrerie dans le Pas-de-Calais, docteur ès sciences, il se consacre dès 1893 à la chimie des parfums.
Grâce à un nouveau procédé d’ozonisation, il réduit considérablement le coût de production des composants d’un parfum en synthétisant entre autres, jasmin, citron, eau de rose, vanilline.
A 22 ans, il monte 7 quai de Seine (quai Paul Doumer) à Courbevoie la Société Anglo-Française des Parfums Perfectionnés et la première usine de vanilline synthétique.
En Bulgarie, il ouvre la première usine de distillation d’essence de rose, la « Distillerie Française de la Vallée des Roses. »
Fondateur de la Compagnie française du camphre, à Villetaneuse, il créé également une société aux États-Unis, la Société Albert Verley Company.
Il meurt en 1959.
Verley était aussi compositeur de musique et élève d’Erik Satie (voir articles Musiciens)
Documents références tirés de revues scientifiques (extraits de Gallica BNF):
Faire-part de la mort d’Albert Verley
Revue_des_associations_professionnelles 01/01/1897
Eloge d’Albert Verley, Le Monde illustré (10 septembre 1898)
Revue générale des sciences pures (01/01/1901): JasminCptrenduhebdoAcademieSC01011899
Revue_générale_des_sciences_pures 01/01/1901
Précis d’électrochimie et d’électrométallurgie- Guillet/onozonisation