Lampes Berger

En 1898, Maurice Berger, préparateur en pharmacie, cherche à purifier l’air des chambres d’hôpital pour éviter la prolifération de bactéries.

L'usine des Lampes Berger à Courbevoie en bordure du chemin de fer (L'Illustration, 23 novembre 1929)
L’usine des Lampes Berger à Courbevoie en bordure du chemin de fer (L’Illustration, 23 novembre 1929)

Il invente un procédé unique de combustion catalytique à haute température qui permet d’assainir l’air et de faire disparaître la fumée. En ajoutant un parfum liquide dans la lampe, la combustion produit un gaz aux vertus antiseptiques.

Il ouvre une boutique rue Duphot à Paris en 1900 puis l’industriel Jean-Jacques Faillot décide de racheter le brevet et de commercialiser la lampe Berger en France et à l’étranger, à grand renfort de publicité.

Des modèles de Lampe Berger ont été conçus par de grands verriers comme Lalique, Gallé, Baccarat ou Saint-Louis. Colette, Cocteau ou Picasso en possédait.

Fin 1928, Faillot trouve des bâtiments disponibles à Courbevoie, en bordure de voie ferrée qui aur aient servi à la construction de la carlingue des ailes d’avion de Nungesser et Coli, « L’Oiseau blanc ».

Ce bâtiment correspond aux besoins de l’entreprise, et le déménagement s’effectue au cours de l’année 1929.

Le laboratoire de l'usine de Courbevoie (L'Illustration, 23 novembre 1929)
Le laboratoire de l’usine de Courbevoie (L’Illustration, 23 novembre 1929)

La société Berger y restera jusqu’en 1975. Les Lampes Berger sont toujours produites à Grand Bourgtheroulde dans l’Eure et un musée y a été inauguré en 2019.

Source complémentaire:  site Lampes Berger

L’illustration 23 novembre 1929