Histoire de Berliet
Marius Berliet, né en 1866 à Lyon, construit son premier moteur en 1894 et développe progressivement son atelier en une, puis plusieurs usines dans la région lyonnaise où il fabrique des voitures sous sa marque mais également pour Renault. Pendant la Première Guerre mondiale, il fabrique également des milliers d’obus pour l’armée française.
En 1939, Berliet met un terme à sa production de voitures et se consacre aux véhicules indusriels.
Sous la pression des pouvoirs publics, la société devient une filiale de la Régie Renault en décembre 1974 et fusionne en 1978 avec une autre filiale, la SAVIEM (Société anonyme de véhicules industriels et d’équipements mécaniques). Berliet devient Renault Véhicules Industriels (RVI) en 1978.
Berliet à Courbevoie
En 1910, Berliet acquiert un terrain à Courbevoie et y installe un atelier de montage. Celui-ci est transformé en succursale après la vente de son hall des Champs-Elysées en 1925.
Les bâtiments de Courbevoie subissent les bombardements de 1943.
A partir de 1952, la superficie passe en plusieurs étapes de 3000 m² à 30.000 m², notamment par l’achat d’une partie des anciennes usines Delage (environ 15.000m²) au 138 boulevard de Verdun.
Dans ses locaux agrandis, l’usine produit du matériel de voirie et de lutte contre l’incendie, mais aussi des fourgons frigorifiques et des pétroliers. Sont également rassemblés là le Centre d’Etudes des matériels Incendie, les bureaux d’études militaires, le département Berliet-Afrique ainsi que le secteur d’expédition de pièces de rechange par avion, compte tenu de l’absence de desserte aérienne vers l’Afrique de la maison-mère à Lyon.
En 1965, l’effectif dépasse 600 personnes. Cependant, avec le transfert des activités industrielles à Monplaisir et Bourg dans l’Ain, puis à Saint-Alban-Leysse en Savoie, il n’est plus que de 332 personnes en 1975.
En 1978, Renault-Véhicules-Industriels vend son site de Courbevoie où seront édifiés des immeubles d’habitation.
Source :
Multiples informations complémentaires sur la page Historique et sur le reste du site de la Fondation de l’Automobile Marius Berliet