Géographiquement, les bureaux et ateliers de la Scintex étaient une enclave dans les locaux de la SNCASO (ex-Bloch-Dassault). La Scintex était installée au 65 rue de l’Industrie à Courbevoie.
La SCINTEX était la première usine de production des clignotants de voiture, avec les premiers feux « jockey » des tractions, puis les productions Citroën et Renault. Le jockey devint l’emblème de l’entreprise.
Celle-ci fabriquait également des « boites de vitesses préselectives » pour les tourelles de char.
Le directeur M. Vehrnes, passionné d’aviation légère, diversifia la production avec la fabrication d’hélices. La production était orientée sur l’avion de tourisme Norécrin et l’exportation yougoslave.
Les clignotants faisaient vivre la Société. Lorsque un bureau d’études Aviation fut créé et commença à produire sous licence en 1957 une gamme d’avions de tourisme conçus par l’ingénieur Claude Piel qui les avait baptisé Emeraude. Le premier de ces biplaces était le CP301 (CP pour Claude Piel).
Un nouveau prototype, le CP 301C est présenté au Bourget en 1959, d’autres biplaces et quadriplaces suivront avec la gamme Super-Emeraude et Rubis.
Le département Aviation jouissait d’une certaine individualité propre aux études et recherches qui étaient à Courbevoie, tandis que la fabrication des Emeraudes puis Super-Emeraudes et Rubis se faisaient à Riom dans les anciennes usines aéronautiques Guerchais-Roche.
Puis, pour rapprocher la fabrication du bureau d’études, la dernière série de Super-Emeraude fut transférée à Beynes dans les Yvelines, les ateliers en 1965 et le bureau d’études un an plus tard.
Sources:
Xavier Massé – Avions Piel – NEL – 2004
Leseu – Petite histoire de la Scintex