Louis Pierron, ingénieur polytechnicien, participa à des courses sur voiture Motobloc avant de se lancer dans la construction automobile à Courbevoie, 181 rue Armand Sylvestre en 1907 avec l’anglais JR Richardson, lui-même producteur d’automobiles, qui lui ouvre le marché anglais au travers de son concessionnaire, Masser Horniman. Les voitures furent fabriquées en France, et vendues en Grande-Bretagne, la marque étant l’abréviation de son nom.
La production fut relativement importante, avec plusieurs modèles de différentes puissances. Les moteurs étaient des De Dion, puis des Ballot de cylindrées allant de 2,3 litres à 15,9 litres pour les 6 cylindres. De 1912 à 1923 les voitures étaient aussi vendues avec la marque Pierron à compter de 1910.
Il obtient des prix bas en utilisant le plus de pièces identiques entre ses modèles et en limitant la main d’œuvre avec des pièces s’ajustant parfaitement. Pierron propose des voitures équipées de roues amovibles de son cru, un système breveté. L’entreprise Pierron s’engagea en compétition automobile, participant à la course de côte de Gaillon dès 1910 et au tour de France automobile en 1913 et 1914.
Louis Pierron était également un passionné d’aviation. Pendant la Première Guerre Mondiale, il est mobilisé comme lieutenant aviateur et fait partie de la commission militaire de l’aviation française à Londres. Lors de l’une de ses nombreuses traversées de la Manche, il se tue lors d’un atterrissage à Londres le 12 juin 1918. La marque automobile ne lui survécut pas.
Sources :
https://lautomobileancienne.com/pierron-lhistoire-de-la-marque/
